Quelle route d’été !
Des jours de marche, plus mythiques, les uns que les autres. Notre objectif : le sanctuaire de Notre Dame de Rocamadour, pour se mettre au service.
Pour le premier jour, le Feu Notre Dame du Saint Cordon (Lille), s’est alors réuni aux grottes dites « de Saint Antoine de Padoux », où lui est apparu la Sainte Vierge, lors de sa visite dans la communauté Franciscaine de Brive-la-Gaillarde. Encore tenu par l’ordre Franciscain, nous avons pu assister à certains offices, ainsi qu’à la visite proposée par une bénévole.
Le Feu s’est alors mis en route vers sa première étape. Malgré quelques imprévus rencontrés, nous avons su trouver sur notre chemin des habitants accueillants, bienveillants et chaleureux. Chaque rencontre était une véritable grâce.
Bravant les montées et les descentes imprévisibles de la Corrèze, puis du Lot, le Feu découvre cependant derrière chaque ascension, des paysages à couper le souffle. Ça valait le coup, sans aucun doute. Certes, la route semble parfois épuisante, mais c’est sans compter sur les merveilleuses soirées passées en Feu une fois arrivées au lieu, pour remettre du baume au cœur. Merci Scott pour la piscine !
Après quelques jours de marche, le Feu se retrousse les manches pour relever un nouveau défi : la descente en canoë sur la Dordogne sur 20km. Cela a eu le mérite de reposer nos jambes et de faire un peu marcher nos bras. De nouveau, de splendides paysages se sont offert à nous. Cet après-midi nous a permis de découvrir les joies de la route sous une forme différente, tout aussi plaisante, mais peut-être plus rapide !
C’était déjà le dernier jour de marche vers notre objectif. Une grosse journée nous attendait, mais nous étions pressées d’arriver à destination. La matinée s’est faite en équipe. Le Feu s’est réuni à la pause déjeuner, pour franchir les portes du sanctuaire dans les heures qui ont succédé.
S’est alors effectuée une montée des marches, sur les pas de Saint-Louis, Blanche de Castille et bien d’autres, en chantant le « ô clemens », à trois voix. Un peu essoufflées à l’arrivée, nous avons pu découvrir pour certaines la beauté de ces lieux datant pour certains du XIIè siècle.
Le Feu s’est installé au camp Jean-Paul II, au sommet du sanctuaire. La marche était finie. Le premier objectif était atteint. Le Feu s’apprêtait alors à accomplir sa seconde mission : le service.
Le château de Rocamadour, situé au sommet du sanctuaire, accueillant les bénévoles ainsi que certains prêtres, a besoin de fonds pour sa rénovation. Le Feu a pu participer à certains de ces travaux, mais également aux nettoyages des extérieurs. Nous avons eu la chance d’assister ici aussi aux laudes, suivies d’un topo spirituel, proposé aux bénévoles par un prêtre.
Une visite du sanctuaire s’imposait, entre des services. Un soir, à la suite de notre moment lumière et des complies, le Feu a eu droit à une petite exclusivité : la montée sur les remparts du château, de nuit. La vue était époustouflante. Nous avons alors de nouveau entamé « ô clemens ». Visiblement une mauvaise idée. La fatigue sans doute pour les sopranos !
La fin de la route approchait de plus en plus. Tôt ce matin-là, le Feu s’est mis en route pour une colline face à celle de Rocamadour. Beaucoup ont ainsi pu prendre leur flot jaune, au moment où le soleil, par son lever se reflétait sur le sanctuaire.
A son retour au sanctuaire, le Feu s’est rendu à la messe dans la Basilique et a pu recevoir la sportelle du pèlerin de Rocamadour, forte de sens, ainsi qu’un exemplaire de la prière « souvenez-vous » de Saint Bernard. La glace au Rocamadour (un fromage typique de la région), a notamment pu être savourée.
Le dernier matin, le Feu a entrepris aux cotés du recteur du sanctuaire, l’ascension des marches à genoux. Elles étaient grandes, longues, en pierres et 216 exactement. Pour rythmer cette montée périlleuse, nous avons récité le chapelet. Celle-ci s’est terminée par une prière devant la Vierge noire du Sanctuaire, Notre Dame de Rocamadour.
A la suite de toutes ces belles aventures, le feu s’est séparé pour rentrer à la maison, annoncer toutes les joies et les grâces reçues pendant cette route.
Blanche Dubois-Faillie,
Feu Notre-Dame-du-Saint-Cordon