Une retraite des CP qui restera dans les mémoires pour des années au moins
Le 3 mars 2022, une quinzaine de cheftaines de patrouilles (CP) du beau district Notre-Dame de France (Val-d’Oise) se sont retrouvées avec leurs cheftaines de compagnie. Ces dernières, arrivées de L’Isle-Adam, de Magny-en-Vexin, de Montmorency, de Pontoise et de Taverny ne s’en doutaient pas, mais, jusqu’au 6 du mois, elles allaient vivre 4 jours formidable.
Laissez-moi vous raconter cela.
Nous nous sommes retrouvés le jeudi 3 mars dans une grande maison de Pontoise, généreusement prêtée par une famille. Réparties en 3 équipes, chacune associée à une femme exemplaire de l’Histoire (la résistante Agnès de Nanteuil, la pieuse et impériale Zita de Habsbourg, la courageuse sainte Jeanne Beretta Molla), il s’agissait de vivre un temps entre cheftaines de compagnie et de patrouille, pour approfondir notre Foi, découvrir la beauté de la féminité et apprendre à mieux se connaître au sein de chaque Haute patrouilles (HP).
Nous avons cuisiné ensemble, lavé la vaisselle bien sûr, et effectué des services. La journée du jeudi fut notamment marquée par deux topos ; le premier concernait la beauté du corps féminin, le second voyait l’abbé qui nous accompagnait nous expliquer le Rosaire (en plus, il nous apprit à confectionner nous-même notre propre chapelet grâce au nœud de chotki, ce qui permet de s’occuper les mains tout en priant à n’importe quel moment – si vous souhaitez occuper vos cours avec cette pieuse activité, n’hésitez pas à nous contacter !).
Point d’orgue de la journée : nous avons participé à la Messe au Carmel de Pontoise, suivit d’une adoration magnifique, merveilleux moment d’intimité avec le Christ.
Le lendemain, c’est l’aventure !
Après un topo de Monsieur l’abbé au sujet de la Sainte Vierge comme modèle et du silence comme vertu (si vous allez aux toilettes avec votre portable, attention ! Vous êtes addictes), nous sommes parties en direction de la Normandie. Au programme, spéléologie et rappel !
Nous avons escaladé tout d’abord une grande montagne d’où nous admirons un troupeau de sangliers. Nous apprécions un repas chaud en bord de falaise avant d’enfiler nos baudriers pour la descente en rappel. S’ensuivit un moment mémorable, où il fallut pour beaucoup d’entre-nous dépasser nos peurs du vide : il s’agissait tout de même de désescalader une montagne, à 70 mètres au-dessus de la Seine !
Vint ensuite la spéléologie. Suivant les conseils et indications de Yves, spéléologue hors-pair et accompagnateur de notre joyeuse troupe, nous avons pénétré dans les grottes, rampé sur le sol de pierre et nous sommes glissé dans les fentes humides … épuisées mais heureuses, nous étions rentrées à la tombée de la nuit pour la Messe.
La journée de samedi s’ouvrit par une nouvelle Messe, à laquelle nous avons assisté en compagnie des Carmélites, qui nous firent la joie d’échanger avec nous au parloir au sujet de leur vie quotidienne. Comme nous fument impressionnées par leur amour pour le Christ ! Marie, l’ancienne cheftaine de Feu du district, vint ensuite témoigner devant nous au sujet de l’amitié et de l’amour.
Après la dégustation d’un crumble de légumes au fromage de chèvre, nous avons plié nos sacs, direction Butry-sur-Oise. Nous nous préparions à une marche d’une dizaine de kilomètres durant laquelle nous avons longé l’Oise, notre belle rivière, pour une exploration en compagnie. Nous sommes arrivés au presbytère de Butry pour notre dernière veillée. Le thème ? Les grandes femmes françaises comme Amélie Ozanam ou Madeleine Follereau.
“Quelle expérience ! Jamais nous n’oublierons ces moments”
À l’aube de notre dernier jour, nos cheftaines se décidèrent enfin à répondre aux questions que nous avions écrites dans la boîte à questions. Celles-ci sont diverses, allant du simple « Comment motiver nos guides en sorties ? » à des questions plus techniques tel « Pourquoi l’Église est-elle si vaste ? » …
Nous avons ensuite assisté à une dernière Messe et nous sommes séparés après un dernier salut guide.
Quelle expérience !
Jamais nous n’oublierons ces moments, cette veillée au presbytère de Butry-sur-Oise où Monsieur l’abbé nous montra, au travers de l’explication de son déroulement, la beauté et le sens du rite extraordinaire ; jamais nous n’oublierons cette monumentale tartiflette partagée avec joie ou encore le ban congolais lors de la veillée, qui nous rappelleras éternellement que, la confiture, ça colle à la figure !
Nous avons toutes hâte de nous retrouver au rallye de province où nous serons cette fois en compétition les unes face aux autres avec nos patrouilles respectives.
Merci à nos cheftaines pour leur dévouement, et merci Monsieur l’abbé pour votre science !
Myriam Schléret