Enquête de l’IFOP, le scoutisme : c’est utile et c’est prouvé !

En mai 2024, L’IFOP a réalisé à la demande du RASSO (l’association des aînés et anciens Guides et Scouts d’Europe), une étude portant à mesurer les impacts du scoutisme dans la société. Étude pionnière, car jamais le scoutisme n’a été ainsi analysé dans sa dimension sociétale. Et c’est peu de le dire, les résultats sont marquants !

Sur un échantillon de 2 355 répondants ayant participé à l’un des trois principaux mouvements scouts (Scouts et Guides de France, Guides et Scouts d’Europe et Scouts Unitaires de France) et un échantillon de 1 004 personnes, représentatif de la population française de 18 ans et plus, l’étude a permis de mettre en lumière 3 aspects sociétaux où le scoutisme a un impact réel et certain : 

  • Les anciens scouts sont plus engagés dans la société.
  • Les anciens scouts témoignent d’un niveau de bien-être et de santé mentale supérieurs à la moyenne.
  • Le scoutisme est un atout dans la vie professionnelle.

 

Scout : on apprend l’engagement, ancien scout : on le perpétue !

Comme nous le rappelle Remi Fourneraut, le président des Guides et Scouts d’Europe : « Le scoutisme, c’est une véritable école de la vie ».

L’étude IFOP conforte cette idée et souligne le niveau d’engagement important des anciens scouts. On parle ici, d’engagement bénévole dans des associations diverses : sportives, humanitaires ou encore culturelles où 87% des anciens scouts sont bénévoles part contre 33 % pour le grand public. 

On retrouve cette même tendance dans les dons matériels et financiers à l’attention des personnes dans le besoin. Toute catégorie socio-professionnelle confondue, le montant de don annuel moyen est 3 fois plus élevé que celui du grand public.

L’IFOP s’intéresse aussi à l’engagement civique des anciens scouts. Il s’avère que là encore, l’implication est supérieure à la moyenne, ainsi, on observe un taux de participation aux élections de 10 à 20 points plus élevé chez les anciens scouts que chez le grand public (selon le type d’élections).

Et comme l’étude porte sur les enjeux sociétaux, la question environnementale n’est pas laissée de côté. Dans ce domaine, on observe une société déjà bien au fait de ces enjeux et des anciens scouts eux aussi très impliqués !

Sains de corps et d’esprit !

L’IFOP nous rassure, les anciens scouts vont bien ! 

Avec une moyenne de 7.9/10 de niveau bien-être estimé, ils se sentent mieux que le grand public dont la moyenne est de 6.3/10. Alors qu’ils sont pourtant autant touchés que le reste de la population par des situations difficiles dans leur vie (harcèlements scolaire ou professionnel), on observe une résilience plus forte (mois de périodes de dépression ou de troubles anxieux).

78% des anciens scouts passent régulièrement du temps dans la nature contre 51 % des Français !

L’étude se penche également sur les rapports aux écrans et aux réseaux sociaux. Et bien que, les anciens scouts soient actifs sur les réseaux sociaux, la gestion du temps d’écran se révèle plus équilibrée et ils sont près de 2 fois moins nombreux à regarder la télévision.

Enfin, la vie scoute a un impact fort dans la construction sociale d’un scout, 92% d’entre eux ont gardé des amis de leur passage à l’école des bois !

En définitive : avoir été scout, c’est être heureux et rendre heureux !

 

Le scoutisme = 1 ligne sur le CV !

La méthode scoute apporte des compétences et des qualités humaines indéniables au service de la société !

Ainsi, le développement des qualités humaines telles que l’esprit d’équipe, le sens des responsabilités ou encore l’autonomie qu’ils ont acquis lors de leurs années scoutes sont d’une utilité certaine dans la vie professionnelle, ils sont 93% à l’affirmer !

Par ailleurs, il semble que la société reconnaisse ces qualités. Quelque soit leur catégorie socio-professionnelle, les anciens scouts sont moins sujets au chômage que le grand public. Pour 97 à 100% d’entre eux, le scoutisme leur a permis de développer leur sens des responsabilités et du collectif ou encore leur capacité à positiver  !

Directeur des ressources humaines, et président de l’association, Remi Fourneraut l’affirme :

« le scoutisme propose une réponse à bon nombre des problématiques sociétales auxquelles nous sommes collectivement confrontés. Nous n’avons qu’un objectif : faire bénéficier de notre méthode un maximum de jeunes pour former toujours plus d’hommes et femmes responsables et engagés ! »

 

L’AGSE remercie Le RASSO et l’IFOP pour cette heureuse initiative, signe d’une vitalité et d’une raison d’être du scoutisme français plus forte que jamais. Ensemble soyons fiers et travaillons à faire rayonner notre méthode pour la proposer au plus grand nombre !

Méthode utilisée pour l'enquête

Cette enquête a été réalisée dans le but d’objectiver un certain nombre de premières constatations subjectives faites sur l’impact du scoutisme sur les personnes qui s’y sont engagées dans leur jeunesse et sur la société.

Cette étude a été réalisée auprès de 1 004 personnes, représentatif de la population française âgée de 18 ans et plus et de 2 355 anciens scouts sur la base des 22 500 contacts issus de ces mouvements. Dans le détail :

  • 341 répondants sont issus des Scouts et Guides de France
  • 1 269 répondants sont issus des Guides et Scouts d’Europe
  • 745 répondants sont issus des Scouts unitaires de France.

Un redressement statistique a été appliqué pour assurer la représentativité de l’échantillon final, selon la répartition nationale entre ces trois entités scoutes.

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